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Sommaire

I. LES SYSTÈMES PRODUCTIFS FRANÇAIS EN EUROPE ET DANS LE MONDE
A. UNE FRANCE DÉSINDUSTRIALISÉE ?
1. Recul de la part de l’industrie dans l’économie
2. Les facteurs du déclin
B. DES SYSTÈMES PRODUCTIFS ENCORE PUISSANTS
1. Les points forts des systèmes productifs français
2. Les faiblesses des systèmes productifs français
C. FACE À LA COMPÉTITION MONDIALE
II. LES SYSTÈMES PRODUCTIFS FRANÇAIS EN RECOMPOSITION
A. UNE GÉOGRAPHIE INDUSTRIELLE PLUS DIFFUSE
B. LES ESPACES PRODUCTIFS FRANÇAIS DANS LA DYNAMIQUE EUROPÉENNE ET MONDIALE
1. Un poids régional inégal
2. Réalisation d’un croquis

Manuel p.162-193

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Introduction

Il s’agira ici d’identifier et de localiser les principales orientations et dynamiques productives du territoire français, dans leur diversité et leur complexité. Pour cela, nous soulignerons les dynamiques actuelles de tertiarisation du système productif qui suivent les logiques économiques mondiales, l’héritage des logiques anciennes qui perdurent, les logiques nouvelles qui favorisent les métropoles, les littoraux et les espaces urbains en général.

Comment les systèmes productifs français sont-ils recomposés par l’intégration européenne et la mondialisation ?

I. Les systèmes productifs français en Europe et dans le monde

A.    Une France désindustrialisée ?

1.     Recul de la part de l’industrie dans l’économie

En France comme dans d’autres pays européens, la place occupée par l’industrie recule depuis une cinquantaine d’années[1]. En quelque sorte, elle a été divisée par deux : si sa valeur ajoutée a été multipliée par près 8,6 depuis 1970, elle ne génère en revanche plus que 12,5% de la richesse nationale (deux fois moins qu’en 1970) et représente environ 10% de l’emploi.

2.     Les facteurs du déclin

Ils sont multiples :

B.    Des systèmes productifs encore puissants

Forte de son marché intérieur, de sa position géographique dans l’UE, et de ses infrastructures de transport et de communication, la France demeure néanmoins attractive pour les IDE[2]  -Dossier p.182-183.

1.     Les points forts des systèmes productifs français

Le système productif -Notion p.174 place toujours l’industrie française au 3e rang en Europe après l’Allemagne et l’Italie, et au 5e rang dans le monde malgré la montée des pays émergents.

La France possède de puissantes FTN, dont certaines occupent les premiers rangs mondiaux dans leur secteur d’activité : Renault -doc.1 p.175. Les grandes entreprises assurent le rayonnement de l’industrie française, l’Oréal, LVMH, Alstom, Danone…

Certains secteurs sont particulièrement dynamiques -Chiffres p.174. Les secteurs d’activité dynamiques : l’aéronautique -Étude de cas p.166-169. Toulouse, au cœur du système européen Airbus, les industries agroalimentaires et du luxe, la chimie, sont des secteurs d’activité dynamiques.

2.     Les faiblesses des systèmes productifs français

En revanche, certains secteurs sont dépourvus de firmes de rang mondial : informatique, machines-outils...

De plus, le tissu d’entreprises est très hétérogène. La France manque d’entreprises de taille intermédiaire -Lexique p.298 (ETI) souvent très compétitives et innovantes, en mesure, par leur ancrage local, de revitaliser les territoires -doc. 2 p.175. Les ETI, atout majeur du système productif français.

C.    Face à la compétition mondiale

Face à la concurrence mondiale, la France doit désormais penser ses systèmes productifs en mettant l’accent sur l’innovation. C’est dans cette perspective qu’elle s’est dotée, à partir de 2004, de pôles de compétitivité -Lexique p.300 + Carte 1 p.164 pour renforcer sa capacité d’innovation[3] et promouvoir :

II. Les systèmes productifs français en recomposition

A.    Une géographie industrielle plus diffuse

Les deux premières révolutions industrielles avaient divisé la France en deux, de part et d’autre d’une ligne Le Havre Marseille[4]. Aujourd’hui, l’industrie est plus diffuse sur le territoire ; sa localisation répond à plusieurs logiques :

 B.    Les espaces productifs français dans la dynamique européenne et mondiale

 1.     Un poids régional inégal

L’insertion des systèmes productifs dans l’économie mondiale et ces nouvelles dynamiques recomposent la géographie des systèmes productifs français -carte 2 p.165. L’industrie, un poids régional inégal + carte 3 p.165. Les dynamiques spatiales de l’activité industrielle.

La place de Paris et de l’Île-de-France comme première région industrielle et tertiaire du pays est incontestable -Notion p.176. Les territoires de l’innovation + Étude de cas p.170-173. Paris-Saclay, un espace productif du futur ?

Derrière l’Île de France, la région lyonnaise est la deuxième grande région urbaine et industrielle française.

Un croissant périphérique s’étire de Brest à Grenoble, en incluant Bordeaux, Toulouse -doc.5 p.177. Valoriser l’innovation…, Montpellier, Marseille et Nice, abrite de récents systèmes productifs spécialisés : informatique, numérique, biotechnologies, aéronautique -Étude de cas p.166-169. Toulouse, au cœur du système européen Airbus

 2.     Réalisation d’un croquis

S’entraîner au bac p.184-185

Conclusion

Réviser pour le bac p.189

S’entraîner pour le bac p.184-187


[1] Cf. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2121532

[2] Les FTN étrangères fournissent près de 2 millions d’emplois.

[3] Au sein du pôle de compétitivité, les pouvoirs publics ont un rôle actif pour faire émerger des projets de Recherche et Développement (R&D) en favorisant les synergies entre entreprises, laboratoires de recherche, établissements de formation.

[4] Une France largement industrialisée à l’Est, une France à dominante rurale à l’Ouest.

[5] Situation géographique au cœur de l’Europe, présence d’une main-d’œuvre compétente, facilités offertes par les autorités locales et nationales

[6] Cf. Toyota à Valenciennes -doc.1 p.182. Usine Toyota d’Onnaing près de Valenciennes, Smart en Lorraine…

[7] Cf. Thème 2, Chapitre 1, II.B.2

[8] Cf. Thème 2, Chapitre 1, II.B.1.