HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Seconde - Première - Terminale

PRESENTATION
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I. Quelques rappels

A.    La place de l’histoire-géographie dans l’évaluation finale

Contrôle continu (40%) et contrôle final (60%)

coeffsbac2022

Contrôle continu (détail) :

coeffsbac2022cc

Source : Note de service du 28-7-2021 (Bulletin officiel n°30 du 29 juillet 2021).

B.    Les évaluations « type bac »

Elles correspondent aux exercices auparavant prévus pour les épreuves communes de première et de terminale

1.     Réponse à une question problématisée

Il s'agit d'une réponse rédigée et construite. Le candidat doit montrer qu'il a acquis des capacités d'analyse, qu'il maîtrise des connaissances, sait les sélectionner et les organiser de manière à répondre à la problématique de la question.

Capacités et attendus :

attendusquestionpro

2.     Analyse de document(s)

L'analyse de document(s) est accompagnée d'une consigne suggérant une problématique.

Le ou les document(s), en histoire comme en géographie, comporte(nt) un titre et, si nécessaire, un nombre limité de notes explicatives.

Cet exercice s’inscrit dans les épreuves communes de contrôle continu, et les présentes indications ont pour objet d’en faciliter la pratique.

Cet exercice permet de travailler la mobilisation des connaissances, l’expression écrite et l’argumentation.

L’énoncé est donné sous forme d’une question. Les élèves disposent d’une heure pour rédiger leur réponse. On ne saurait donc attendre dans la question problématisée tout ce que l’on attend d’une composition ou d’une dissertation.

Tout d’abord, la problématique est fournie par le sujet qui est déjà une question. La formule « question problématisée » indique que la problématique n’est pas à construire.

L’introduction a donc pour objet essentiel de présenter le plan qui sera choisi pour la réponse. En première, l’élève peut reprendre les axes proposés dans l’indication. En terminale, il devra construire son plan.

Le développement peut être en deux ou trois parties. Il faut s’appuyer sur des exemples précis et articuler les idées générales avec des acteurs, des lieux, des événements.

Cela implique que l’on ne peut répondre à une question problématisée en quelques lignes. Mais l’exercice est réalisé en une heure : on n’attend donc pas nécessairement une réponse de plus de deux pages. Ce calibrage est bien sûr tout à fait indicatif, car on ne saurait confondre la qualité et la quantité.

La réponse à la question problématisée doit donc être développée avec rigueur et rédigée avec clarté dans l’expression. Le propos doit mobiliser des notions et le vocabulaire spécifique de la discipline concernée.

La conclusion doit fournir des éléments de réponse à la question posée[1].

Capacités et attendus :

attendusanalysedocs

3.     Réalisation d’une production graphique

Lorsque la production graphique est un croquis, ce croquis est réalisé à partir d'un texte élaboré pour l'exercice qui présente une situation géographique. Un fond de carte est fourni. Le candidat fait preuve d'une plus grande autonomie pour identifier, organiser et hiérarchiser les éléments à représenter et construire la légende.

Dans le cas d'une autre production graphique, les consignes et les données servant à l'élaboration de cette production sont fournies avec l'exercice.

Capacités et attendus :

attenduscroquis

II. Conseils et suggestions pour la question problématisée

Cf. manuel de géographie p.20-21, manuel d’histoire p.18-19

A.    Au brouillon (15 minutes maximum)

1.     Analyser le sujet

  • Étudier les termes précis de la question posée, éventuellement les définir (identifier les notions-clés).
  • Préciser son cadre spatio-temporel (où et quand ?)

2.     Comprendre la problématique

Elle figure de manière explicite dans l’intitulé du sujet. Il s’agit de la « grande question » historique ou géographique induite par le sujet, et l’ensemble de votre propos constitue la réponse à cette question.

3.     Organiser un plan en mobilisant ses connaissances

a.       Mobiliser ses connaissances

Lister au brouillon, « en vrac », les connaissances qui semblent devoir être mobilisées pour chaque partie du plan : notions, faits, dates, lieux, acteurs, exemples...

Regroupez et hiérarchisez ces connaissances pour établir des liens entre elles, afin de les enchaîner de manière logique.

b.      Organiser son plan

Pour répondre à la problématique, vous devez proposer un raisonnement organisé, c’est-à-dire suivant un plan, qu’il vous revient désormais de construire vous-mêmes, le plus souvent en trois parties.

Plusieurs types de plan sont possibles :

  • Plan thématique : la réponse au sujet s'organise autour de quelques grands thèmes.
  • Plan analytique (ou inductif) : 1/ Aspects, description ; 2/ Facteurs, causes, explication ; 3/ Conséquences, problèmes, solution...
  • Plan chronologique : c'est le mieux adapté pour analyser une évolution. II faut chercher à découper le cadre chronologique du sujet en plusieurs périodes. Chacune donne lieu à une partie du plan. Les dates charnières doivent pouvoir être justifiées dans le devoir.

B.    Au « propre »

1.     Rédiger l’introduction

L'introduction comporte au maximum trois étapes (les deux premières peuvent être considérées comme facultatives, mais demeurent conseillées) :

  • Une entrée en matière. On peut commencer par une « accroche », mais surtout, il s’agit de reprendre et de mettre en forme les éléments dégagés au brouillon lors de l'analyse du sujet : bornes spatiales et chronologiques (contextualisation), définition des mots-clés du sujet (indispensable, surtout quand des notions historiques ou géographiques sont en jeu).
  • L'énoncé de la problématique (déjà fournie dans le sujet).
  • L’annonce du plan

2.     Rédiger le développement

Il doit être fidèle au plan élaboré au brouillon et se présenter sous la forme de paragraphes distincts. Ce sont des paragraphes « d'exposition » qui développent de façon ordonnée et logique la réflexion. Un paragraphe d'exposition comporte :

  • une idée principale ou directrice énoncée dans la première phrase ;
  • des faits précis, exemples clairement identifiés, souvent datés, localisés ou chiffrés.

NB : en géographie, la présence de schémas est valorisée.

3.     Rédiger la conclusion

La conclusion comporte au maximum deux étapes :

  • Une réponse à la problématique faisant le bilan du raisonnement proposé dans le développement.
  • Le cas échéant, on peut achever par une « ouverture » (facultatif)

4.     Conseils de mise en forme

  • Soigner la présentation en aérant la mise en page : sauter des lignes entre les parties, ménager des alinéas à chaque paragraphe, écrire de manière lisible (graphie, couleur d’encre), le cas échéant insérer soigneusement les schémas (essentiellement en géographie)
  • Soigner l’expression écrite : nul besoin d’envolées lyriques ou d’audacieuses métaphores ; en revanche, un style concis, une mobilisation du vocabulaire scientifique, une syntaxe et une orthographe correctes sont exigés. Pesez vos mots, relisez-vous !

III. En guise de conclusion

Aucun de ces exercices n’est à proprement parler impressionnant. Ils peuvent même être considérés comme assez simples, à quelques conditions :

  • Avoir été assidu en classe, et y avoir pratiqué une écoute active assortie d’une prise de notes sérieuse.
  • Avoir pris soin d’apprendre régulièrement au fur et à mesure des cours.
  • S’être entraîné à chaque occasion (DS, les exercices facultatifs), sur tous les supports utiles (site internet, site collaboratif, manuel, banque nationale de sujets[2]…)

[1] Indications fournies par le site Eduscol.

[2] http://quandjepasselebac.education.fr/revisions-la-banque-nationale-de-sujets/

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