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Sommaire

I. CONGRÈS DE VIENNE ET RESTAURATION : RETOUR À L’ORDRE ANCIEN ?

A. LE CONGRÈS DE VIENNE ET LA SAINTE-ALLIANCE

1. Le congrès de Vienne et la recherche d’un nouvel équilibre

2. La Sainte-Alliance et la Quadruple-alliance : un système répressif

B. EN FRANCE, DEUX MONARCHIES PARLEMENTAIRES (1815-1848)

1. La Restauration (1815-1830)

2. La monarchie de Juillet (1830-1848)

II. LIBÉRALISME, NATIONALISME : DE NOUVELLES RÉVOLUTIONS ?

A. APRÈS 1830, L’EUROPE DANS LE SILLAGE DES TROIS GLORIEUSES

B. 1848, LE « PRINTEMPS DES PEUPLES »

1. Une vague insurrectionnelle parcourt l’Europe

2. Quel bilan ?

1gen h1 2

Manuel p.54-81

Introduction

Ce chapitre vise à montrer la volonté de clore la Révolution, dont témoigne la restauration de l’ordre monarchique européen, ainsi que la fragilité de l’œuvre du congrès de Vienne.

La période 1814-1848 est marquée par la mise en place et la mise à l’épreuve de ce qu’on a appelé le « concert européen » dans le cadre du Congrès de Vienne. La période 1814-1848 est donc marquée par la reconstruction d’un ordre européen et par sa confrontation aux idées nouvelles.

Cette tension entre l’équilibre souhaité et les idées nouvelles structurent la circulation des idées, ainsi que les conflits qui en résultent. À l’échelle nationale, ils opposent conservateurs et libéraux[1]. À l’échelle continentale, ces tensions confrontent l’idée de nation à celle de « concert européen ».

Comment l’Europe se reconstruit-elle après le bouleversement révolutionnaire, dans un équilibre mouvant entre la volonté des puissances d’établir un ordre garantissant la stabilité à l’échelle continentale et l’affirmation d’idées libérales et nationales reprenant les principes de la Révolution ?

I. Congrès de Vienne et Restauration : retour à l’ordre ancien ?

Cours p.58-59. L’ordre des princes face aux idées nouvelles (1815-1830)

A. Le Congrès de Vienne et la Sainte-Alliance

1. Le congrès de Vienne et la recherche d’un nouvel équilibre

PDP#4 p.64-65. Metternich et le Congrès de Vienne- Le « concert européen » réunit périodiquement en congrès les quatre grandes puissances : Royaume-Uni, Prusse, Autriche et Russie. De septembre 1814 à juin 1815, les puissances victorieuses de Napoléon se réunissent en congrès à Vienne, autour du ministre autrichien des Affaires étrangères, Metternich (Klemens Wenzel von Metternich) -Biographie p.59. C'est à cette occasion, que les diplomates de 216 États -doc.1 p.64. Metternich et la diplomatie des princes, pour ramener paix et stabilité en Europe après les bouleversements révolutionnaires, renouvellent les règles de la diplomatie remodèlent les frontières des États et réinstallent des princes au pouvoir :

Mais il ne s’agit pas d’une restauration pure et simple de l’Europe d’avant 1789. Certes, des aspirations à la restauration de l’ordre ancien existent, mais l’héritage de la Révolution et l’influence des Lumières ne peut être complètement effacé, comme l’idée de l’État et de la nation, « exportée » par la France dans de nombreux territoires du continent[3].

2. La Sainte-Alliance et la Quadruple-alliance : un système répressif

Pour stabiliser cet ordre, les principales puissances signent le traité de la Sainte-Alliance, dans lequel ils affirment l'origine divine du pouvoir des rois et l'obligation faite aux peuples d'obéir à leur pouvoir absolu. L’Autriche, la Prusse et la Russie signent un premier texte, la Sainte-Alliance, le 26 septembre 1815 -doc.2 p.64. La Sainte-Alliance. Les trois pays s’engagent, en des termes qui restent vagues, à préserver l’alliance qui les unit et à se porter assistance en cas de besoin.

Le 20 novembre 1815, un second texte est signé, la Quadruple-Alliance, qui inclut désormais le Royaume-Uni. Constitué de sept articles, le texte, plus concret que la Sainte-Alliance, rappelle la nécessité d’une assistance entre les puissances afin de préserver la tranquillité de l’Europe et propose d’instaurer des réunions régulières entre ces mêmes puissances[4]. Signé par l’empereur d’Autriche, François II, le roi de Prusse, Frédéric-Guillaume III, le tsar de Russie Alexandre Ier et le roi d’Angleterre Georges IV, il porte la marque de Metternich. Les monarques coordonnent leurs interventions militaires et s'entraident. Les polices politiques se développent pour surveiller, censurer et réprimer afin de mettre un terme au danger révolutionnaire. En 1818, la monarchie française rejoint l’Alliance (« quintuple Alliance ») et participe au « concert des princes » -doc.4 p.65. Exécution de libéraux espagnols (1831).

B. En France, deux monarchies parlementaires (1815-1848)

La France post-Premier Empire connaît, après l’échec de 1791-1792, une nouvelle tentative d’instaurer une monarchie parlementaire -Vocabulaire p.60.

1. La Restauration (1815-1830)

En 1814, la France est envahie et occupée par les puissances victorieuses de Napoléon Ier. Pour consolider leur nouvel ordre, elles imposent Louis XVIII -Biographie p.60 sur le trône et la restauration -Vocabulaire p.58.

Dès juin 1814, une Charte constitutionnelle -Vocabulaire p.60 est « octroyée » par le souverain. D’emblée, la contradiction semble évidente entre la volonté de restaurer l’ancienne monarchie et l’installation d’une constitution. En fait, il s’agit de solder l’épisode révolutionnaire et impérial. Elle garantit donc quelques grands acquis de la Révolution, comme l'égalité devant la loi, les libertés individuelles, la séparation des pouvoirs, l’acceptation d’une représentation nationale régulièrement renouvelée. Mais, conformément aux souhaits des contre-révolutionnaires, elle place le roi au sommet de l’État, et conformément au vœu des libéraux (Cf. Benjamin Constant), elle maintient le suffrage censitaire -Vocabulaire p.60 par défiance vis-à-vis du peuple, jugé inapte à l’exercice de la politique[5]. Il n'y a ainsi, sur une population de 34 millions d'habitants, que 100 000 votants en 1815…

Avec ses ambiguïtés, la Charte est génératrice de conflits entre les courants politiques représentés au sein des Assemblées, où les libéraux -Vocabulaire p.58 et 76 et les républicains défendent l'héritage révolutionnaire face aux ultras -Vocabulaire p.60, qui poussent

le roi à la contre-révolution. Les tensions s’amplifient à la Chambre dès 1815-1816[6], et plus encore après 1825 et le sacre de Charles X[7] --Biographie p.61, à Reims. Hostile à la Charte constitutionnelle de Louis XVIII, Charles X rêve d’un « vrai » retour à l’Ancien Régime (pendant le règne de Louis XVIII, il est un des principaux animateurs de l’opposition ultraroyaliste). Parvenu au trône en 1824, il renoue avec la tradition capétienne en se faisant sacrer à Reims avec faste le 29 mai 1825. Son règne voit le renforcement de la politique réactionnaire et autoritaire, qui contribue largement à sa grande impopularité[8].

2. La monarchie de Juillet (1830-1848)

a. Les Trois Glorieuses (1830)

PDP#5. 27, 28, 29 juillet 1830 : les Trois Glorieuses. En 1830, l’intransigeance du roi Charles X met fin au fragile équilibre instauré par son frère. Au cœur de l’été, le 26 juillet, après des élections législatives hostiles au gouvernement ultraroyaliste qu'il a confié au prince Jules de Polignac, le souverain promulgue quatre ordonnances -doc.1 p.68. Passer en force : extraits des ordonnances pour suspendre la liberté de la presse, rétablir la censure[9], renvoyer la Chambre nouvellement élue et réduire le droit de vote.

Pour les libéraux, c’est un coup d’État, et ils protestent contre le retour à une monarchie autoritaire -doc.2 p.68. Désobéir pour défendre la presse. Ce fut pour Charles X, comme l'écrira Chateaubriand dans ses Mémoires d'outre-tombe, « se jeter du haut des tours de Notre-Dame ». Très vite, Paris se couvre de barricades :

Les combats font 504 morts parmi les insurgés -Le saviez-vous ? p.69, mais Charles X est renversé. Une onde révolutionnaire se propage alors dans toute l’Europe.

b.      Un régime libéral

Le 30 juillet 1830, au lendemain des Trois Glorieuses, Philippe d’Orléans « accepte » la lieutenance générale du royaume que lui propose un petit groupe de parlementaires[12]. En fait, la candidature orléaniste est poussée par les libéraux (Adolphe Thiers -Biographie p.68, Benjamin Constant…) et les milieux d’affaires pour empêcher un possible retour des Bourbons en la personne d’Henri V, mais surtout une proclamation de la République voulue par les insurgés, tenant quartiers à l’Hôtel de Ville[13] -doc.3 p.68. Imposer Louis-Philippe sur le trône.

Sous le règne de Louis-Philippe -Biographie p.61, des libéraux entrent au gouvernement, comme Adolphe Thiers ou plus tard François Guizot, alors que les ultras sont chassés du pouvoir. Louis-Philippe -Biographie p.61, qui prend le titre de « roi des Français » et adopte le drapeau tricolore -Le saviez-vous ? p.61, propose une Charte rénovée, garantit la liberté de la presse et le respect des droits du Parlement. Le corps électoral est élargi : l’abaissement du niveau du cens lui permet d’atteindre 240 000 électeurs (sur 33 millions de Français).

Mais la monarchie de Juillet s’appuie essentiellement sur les catégories sociales les plus aisées, les notables, propriétaires fonciers essentiellement et bientôt industriels, qui sont les principaux bénéficiaires de l’industrialisation du pays. En effet, les ouvriers de cette première industrialisation sont durement exploités en plus d’être tenus à l’écart du corps électoral par le suffrage censitaire[14] -Vocabulaire p.60. C’est donc logiquement que la question sociale joue un rôle central dans l’impopularité croissante de Louis-Philippe, victime de plusieurs tentatives d’attentats, et dans la multiplication des insurrections se multiplient[15].

c.       Février 1848 : la chute de la monarchie de Juillet

La Révolution de 1848 découle directement de cette frustration d'une partie de la population privée de droit de vote aux élections nationales. Le 22 février 1848, après de violents combats, abandonné par la garde nationale -Vocabulaire p.63, le roi est contraint d’abdiquer. Le 24 février, la Deuxième République est proclamée dans la liesse. Aussitôt, le suffrage universel est promulgué. Le corps électoral passait brutalement à neuf millions d'hommes, dans le cadre d'une Deuxième République chargée de tenir les promesses de la Première. On décréta à nouveau ainsi l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises (1848), déjà promulguée en 1794, mais sur laquelle le Consulat, en 1802, était revenu.

II. Libéralisme, nationalisme : de nouvelles révolutions ?

Dès son instauration, le nouvel ordre (« concert européen ») voulu par le Traité de Vienne en 1815 est contesté. Les idées révolutionnaires, parties de France pendant la Révolution, sont encore bien vivantes dans des sociétés secrètes et des groupes armés clandestins[16], en dépit d’une répression féroce.

Les Empires multinationaux résistent avec brutalité aux aspirations nationales des peuples -PDP#5, p.66-67. 1822 – Le massacre de Chios[17]. En 1829 toutefois, la Grèce obtient son indépendance contre l’Empire ottoman, grâce à l’appui militaire du Royaume-Uni et de la France.

A. Après 1830, L’Europe dans le sillage des Trois Glorieuses

Le succès de la révolution parisienne des Trois Glorieuses stimule un mouvement européen. En effet, alors même que la monarchie de Juillet se montre soucieuse de l’équilibre européen et du maintien de la paix, la révolution parisienne relance le mouvement des nationalités, que ce soit en Belgique, en Pologne ou en Italie :

Ainsi, sans soutien extérieur, les soulèvements nationaux semblent incapables de l’emporter.

B. 1848, le « printemps des peuples »[20]

Vocabulaire p.63 + Documents p.72-73. 1848, le Printemps des peuples. Le retentissement de la révolution qui a lieu en France en 1848 est immense. On a longtemps considéré la révolution française de février 1848 comme celle qui aurait ouvert le « printemps des peuples ». Attention néanmoins : les insurrections contre les régimes autoritaires européens débutent à Cracovie dès 1846 puis en Suisse en 1847 avec la guerre civile du Sonderbund, et à Palerme en janvier 1848.

Même si elle n'est pas la première à avoir lieu, la révolution de février 1848 en France est apparue aux contemporains comme un événement déclencheur des soulèvements dans les royaumes italiens sous domination autrichienne, dans l’Empire d’Autriche, les États allemands et même en Espagne. Les barricades se diffusent depuis Paris jusque dans les rues de Milan ou de Berlin.

En effet, la capitale française, qui comptait déjà une importante immigration, devient la plaque tournante des idées révolutionnaires. Journalistes, hommes de lettres et ouvriers, attirés par la nouvelle de la révolution de février et par la proclamation d’une république se rendent à Paris tandis qu'un grand nombre de révolutionnaires européens y transitent pour fuir la répression avant de repartir au combat. S'y ajoutent les réfugiés issus de milieux aisés : notamment le théoricien allemand de la révolution Karl Marx -Biographie p.62, le poète polonais Adam Mickiewicz ou encore le militant italien Giuseppe Mazzini -Biographie p.62. Ces exilés développent une intense activité politique et font de Paris un épicentre des bouleversements révolutionnaires de 1848 -Passé/Présent p.74-75. Comment la France accueille-t-elle les réfugiés politiques ?

1. Une vague insurrectionnelle parcourt l’Europe

Chronologie p.72

a. Le flux : des révolutions en cascade

À Vienne, la capitale de l’Empire autrichien (le gardien de l’ordre monarchique en Europe !), la révolte commence le 13 mars, provoquant la démission du prince de Metternich.

Le 15 mars, la Hongrie se dote pour la première fois d’un premier ministre (le comte Batthyány) -Le saviez-vous p.62 + doc.2 p.72. Les revendications du peuple hongrois.

Quand arrive la nouvelle du soulèvement de Vienne, le 17 mars, les barricades s’élèvent à Milan. Après une sanglante bataille, les Milanais forcent les troupes du maréchal Radetzky à se retirer (22 mars)

Le 18 mars, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume accorde la liberté de la presse et convoque une Diète. La foule surgit sous les fenêtres du roi qui, blême, apparaît au balcon, incapable de se faire entendre dans le tumulte. La troupe tire, et le soulèvement prend une telle ampleur que le roi accorde une Constitution démocratique. Pour la première fois, un Parlement représentant toute l’Allemagne, élu au suffrage universel, se réunit à Francfort le 18 mai 1848. Il travaille à une constitution, pour créer une fédération.

En ce printemps 1848, un immense espoir mobilise alors toutes les composantes du peuple -Paragraphe B2 p.63 + doc.1 p.72. 7h du matin le 24 février + doc.4 p.73. Le rêve de fraternité des peuples européens. Mais ces espérances seront rapidement déçues.

b. Le reflux : le retour à l’ordre

Puis les cours se ressaisissent. Pour diviser l’opposition, elles concèdent des Constitutions reconnaissant les libertés individuelles et opposent les nationalismes entre eux[21]. Pour se mettre à l’abri du peuple, elles quittent les capitales[22]. Puis elles s’en remettent aux armées :

Malgré les contestations populaires, l’Autriche réussit donc à garder son influence et son rôle de garant de l’ordre européen.

2. Quel bilan ?

Malgré la violence de la répression et les espoirs déçus, le bilan doit être nuancé, car des changements politiques importants sont préservés et l’ordre établi est fissuré -doc.5 p.73. 1848, une révolution manquée ? :

Surtout, on assiste à une progression de la politisation -Vocabulaire p.63 des masses qui s’avérera décisive dans l’histoire politique du continent : portés par un même élan, les peuples européens entrent en politique et veulent décider de leur sort.

Conclusion

Révisions p.76-77

Sujets bac p.78-81


[1] …et républicains en France.

[2] Cf. les Cent jours entre mars et juin 1815.

[3] …que ce soit par imitation ou par rejet du modèle français.

[4] En effet, il s’agit de mettre fin au désordre, de restaurer les monarchies, mais aussi d’organiser de nouvelles règles diplomatiques (Cf. « concert des princes »).

[5] Dans le même ordre d’idée, le drapeau tricolore est remplacé par le drapeau blanc, la Marseillaise est interdite, et les restes de Louis XVI sont transférés à Saint-Denis, avec les autres dépouilles des rois de France.

[6] Notamment sur la question de la responsabilité : Cf. la « Chambre introuvable » (1815-1816).

[7] Un autre frère cadet de Louis XVI, qui succède à Louis XVIII décédé le 24 septembre 1824.

[8] Ainsi que par le début de l’ère de la grande politique coloniale française (succès de l’expédition d’Alger).

[9] Le rapport qui précède l'ordonnance résume les griefs de l'absolutisme envers la presse. « Ce serait nier l'évidence que de ne pas voir dans les journaux le principal foyer d'une corruption dont les progrès sont chaque jour plus sensibles et la première source des calamités qui menacent le royaume. [...] La presse s'applique, par des efforts soutenus, persévérants, répétés chaque jour, à relâcher tous les liens d'obéissance et de subordination, à user les ressorts de l'autorité publique, à la rabaisser, à l'avilir dans l'opinion des peuples et à lui créer partout des embarras et des résistances. [...] Nulle force, il faut l'avouer, n'est capable de résister à un dissolvant aussi énergique que la presse. »

[10] Le maréchal Marmont, chargé de rétablir l’ordre, écrit à Charles X : « Sire, ce n’est plus une émeute, c’est une révolution. »

[11] Cf. deux sites : L’histoire par l’image ; le Musée du Louvre.

[12] 47 députés sur 700.

[13] Certains y voient une « révolution confisquée ».

[14] À ceux qui voulaient voter et qui ne le pouvaient pas, François Guizot répliquait : « Enrichissez-vous ! »

[15] Cf. révolte des Canuts -Vocabulaire p.60 à Lyon : en novembre 1831, le refus des négociants-fabricants soyeux de Lyon de respecter le tarif des salaires (une sorte de SMIC) pourtant admis par certains d'entre eux, par le préfet et les ouvriers, provoqua une grève, puis une insurrection au cours de laquelle les canuts venus du quartier de la Croix-Rousse furent rapidement maîtres de Lyon, dégarnie volontairement de sa garnison de crainte que celle-ci ne pactise avec les insurgés. De nouvelles troupes, commandées par le maréchal Soult, réoccupèrent la ville sans résistance. Le tarif fut aboli et la condition des ouvriers lyonnais aggravée.

[16] Cf. les Carbonari, partisans de l’unité italienne, traqués par la Sainte-Alliance jusque dans leurs refuges à l’étranger comme Giuseppe Mazzini -Biographie p.62.

[17] Pour approfondir, consultez le site L’Histoire par l’image.

[18] Les carbonari résidant à Paris liés aux libéraux qui viennent de réussir la révolution de Juillet, pensent que le nouveau gouvernement français découragerait une intervention autrichienne en Italie

[19] « L’ordre règne à Varsovie », commente Horace Sebastiani, ambassadeur de France en Pologne, s’attirant la critique d’une partie de l’opinion française -Cf. caricature de Grandville (1831).

[20] Pour en savoir plus, vous pouvez écouter ce podcast de France inter.

[21] Les monarchies utilisent aussi les haines nationalistes : à Vienne, ce sont des troupes croates qui matent les insurgés (« Liberté et ordre à la croate l’ont emporté, et leur triomphe a été célébré par des crimes d’incendie, des viols, des pillages, des méfaits indicibles », ironise Karl Marx)

[22] Berlin pour Potsdam, Vienne pour Innsbruck.