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Sommaire

INTRODUCTION
I. RENAISSANCE
A. Genèse d’un mouvement artistique
B. Les principales caractéristiques de l’art de la renaissance

II. HUMANISME
A. Genèse d’un mouvement intellectuel
B. La diffusion de l’humanisme

III. RÉFORMES
A. L’ouverture du temps des réformes
B. Réforme protestante, réforme catholique : la chrétienté divisée
CONCLUSION : RÉVISIONS

Manuel p.116-145

Introduction

Ce chapitre amène à dépeindre l’effervescence culturelle et religieuse de l’Europe à l’articulation du Moyen Âge et de la Renaissance.

Si le concept de « Renaissance » n’est pas nouveau[1], la spécificité des XVe-XVIe siècles tient au développement d’une conviction, chez certains savants et artistes européens, de vivre un temps de renouvellement et de rupture. La vision de l’homme et de sa place dans la Création se modifient, et cette nouvelle vision a des conséquences religieuses, politiques et sociales.

En quoi les XVe et XVIe siècles sont-ils marqués par une nouvelle façon de penser l’homme, son rapport au monde et son rapport à Dieu ?

I. Renaissance

Cours p.122-123. Arts et artistes de la Renaissance (XVe-XVIe siècles) + Repère 1 p.118. L’Europe de l’humanisme et de la Renaissance artistique

A.    Genèse d’un mouvement artistique

La Renaissance -Vocabulaire p.120 est un mouvement artistique qui naît en Italie (mais aussi en Flandre) au XVe siècle, puis se diffuse en Europe au XVIe siècle.

Alors qu’en France, aux XVe et XVIe siècles, les rois s’attachent à renforcer les pouvoirs de la monarchie[2], en Italie de puissantes familles de banquiers ou de marchands s’imposent sur de petits territoires, comme les Médicis, qui exercent leur domination sur Florence et la Toscane[3]. Pour affirmer leur pouvoir et accroître leur prestige, le mécénat -Vocabulaire + Histoire de mots p.172 qu’ils pratiquent favorise la création artistique. Laurent de Médicis, dit Laurent le magnifique (1449-1492), soutient de nombreux artistes, dont Michel-Ange -Biographie p.123.

C’est justement à Michelangelo Buonarroti que le pape Jules II commande en 1508 l’œuvre qui est aujourd’hui considérée comme la plus emblématique de la Renaissance -Point de passage p.130-131. Michel-Ange peint le plafond de la chapelle Sixtine + Exercice 2.7.

B.    Les principales caractéristiques de l’art de la Renaissance

Si nous nous attacherons principalement ici à la peinture, l’art de la Renaissance s’inscrit dans un mouvement plus vaste, incluant notamment la sculpture et l’architecture[4]. Il se caractérise par :

  •  la référence à l’Antiquité -redécouverte des Anciens et rejet des « temps obscurs »,
  • une représentation réaliste de l’homme et une volonté de le rapprocher du divin -Le saviez-vous ? p.122 + Citation p.122
  • une représentation réaliste de la nature[5] -Nature morte. Vocabulaire p.122.
  • des améliorations techniques, comme la perspective -Vocabulaire p.122, ou la peinture à l’huile, perfectionnée par les peintres flamands
  • des innovations esthétiques, comme Cf. le « clair-obscur » présent chez Léonard de Vinci[6]-Biographie p.123 + Passé/Présent p.132-133, puis magnifié par le Caravage).

Exercice 2.8. Oral. Étude de la Vierge du chancelier Rolin (Jan Van Eyck, 1435)

II. Humanisme

Cours p.122-123. L’humanisme, un renouveau intellectuel + Repère 1 p.118. L’Europe de l’humanisme et de la Renaissance artistique

A.    Genèse d’un mouvement intellectuel

La Renaissance des arts s’accompagne d’un renouveau des lettres : elle est aussi un mouvement intellectuel : l’humanisme -Vocabulaire p.120. Ce mouvement se caractérise en effet par le développement d’un intérêt pour la littérature d’une Antiquité gréco-romaine vue comme un « âge d’or », que reflète l’apparition d’une « République des Lettres » -Vocabulaire p.120, point de passage p.126-127 + Exercice 2.9. Érasme, « prince des humanistes »

B.    La diffusion de l’humanisme

L’invention de l’imprimerie (plus précisément des caractères mobiles -Info p.120 + Documents p.128. La révolution de l’imprimerie) favorise la diffusion de l’humanisme -Documents p.129. L’imprimerie et la diffusion des idées humanistes. L’explosion du marché du livre et le développement de la philologie conduisent à l’évolution du rapport aux textes, y compris les textes sacrés.

III. Réformes

Cours p.124-125. Les réformes protestante et catholique + Repère 2 p.119. L’Europe religieuse à la fin du XVIe siècle

A.    L’ouverture du temps des réformes

Depuis la fin du XIVe siècle, se diffuse dans la Chrétienté l’idéal d’une spiritualité plus personnelle, incarné par la devotio moderna, puis l’humanisme chrétien. Le clergé catholique est critiqué. On lui reproche d’être ignorant, avide de richesses (Cf. dénonciation du commerce des indulgences -Vocabulaire p.124) et dévergondé. De nombreuses voix s’élèvent en faveur d’une réforme religieuse. Érasme par exemple invite l’Église à une réforme interne, mais des voix plus radicales (1517, publication des 95 thèses de Martin Luther -biographie p.124 + Point de passage p.136-137 + Exercice 2.10. Luther ouvre le temps des réformes) conduisent au schisme (1521, excommunication -Lexique p.282 de Luther) -Protestant. Histoire de mots p.124.

B.    Réforme protestante, réforme catholique : la chrétienté divisée

Le schisme entraîne la création des Églises protestantes, au sein desquelles est institué un rapport plus personnel à Dieu, un culte plus dépouillé et des temples à l’architecture et au décor plus modestes que ceux de l’Église catholique.

Il se traduit également par la réforme catholique : Cf. concile -Vocabulaire p.124 de Trente, 1545-1563 -Documents. La réforme catholique, p.138-139. Celle-ci combat résolument le protestantisme -doc.1 p.138. Le concile de Trente répond au protestantisme + doc.2 p.138. L’Église catholique interdit certains livres, mais s’attache également à corriger ses erreurs, en renforçant la discipline religieuse -doc.1 p.138. Le concile de Trente répond au protestantisme, mais aussi par l’action (éducation, évangélisation du Nouveau Monde…) d’un nouvel ordre, les jésuites -Vocabulaire p.138, fondé par Ignace de Loyola. Apparu avec la réforme catholique, l’art baroque -Vocabulaire p.139 accompagne l’effort de conquête et de reconquête de l’Église de Rome -doc.3 p.139. L’art baroque au service du catholicisme.

L’affirmation d’identités confessionnelles rivales, protestantes et catholique, aboutit à de nombreux affrontements et à de grandes violences.

Conclusion : révisions

Révisions p.140-141


[1] Par exemple, on a pu parler de « renaissance carolingienne », ou de « Renaissance du XIIe siècle »

[2] Cf. thème 3 de notre programme

[3] Leur influence s’étend à l’ensemble de l’Europe lorsque des membres de la famille sont très proches de la papauté ou que Catherine de Médicis devient reine de France en 1547 -elle épouse Henri II (1533-1559).

[4] Dans les grandes villes, les architectes s’inspirent de formes anciennes héritées de l’Antiquité classique (symétrie, colonnes…), comme à Florence où œuvre l’architecte Brunelleschi, l’auteur de la fameuse coupole de la cathédrale.

[5] Cf. Corbeille de fruits du Caravage.

[6] Cf. La Vierge, l'Enfant Jésus, saint Jean Baptiste et un ange, dit La Vierge aux rochers (site du Louvre)

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